Amour ou Poursuite ? [PV Hito]

Le matin s'était levé lentement comme si la soleil ne voulait pas mettre un rayon sur cette espace clos, sur cet espace désertique qu'était le toit, un terrain, un endroit où rien ne venait, rien ne vivait. Les rayons rampaient lentement vers l'autre bout du toit, lèchant de leur lueur rougeoyante le sol bitumé, puis le cuir chaotique d'une chaussure, puis le corps de l'être, venant éclairer doucement, le visage de la personne. Un grondement s'échappa de sa bouche, puis il ouvrit un oeil, se faisant aveugler par la lumière du soleil levant, il plissa son nez de dédains envers cette astre solaire qui l'avait réveillé. L'homme se releva lentement, plaçant ses mains sur la porte derrière lui, exerçant une légère pression pour se redresser, sentant son corps gémir et craquer sous l'inactivité qu'avait eu le sommeil sur lui, il avait dormi trop longtemps. Il laissa sa tâte tomber vers l'avant, observant le sol longuement, un sourire commença à naître sur ses lèvres, un sourire qui s'élargit un peu plus, devenant une forme de sadisme à l'état pur, il était maintenant réveillé, complètement maître de ses sens.

Il redressa sa tête blonde et souria un peu plus, observant devant lui, le matin, il se lècha les lèvres avant de se retourner et d'ouvrir la porte d'un coup de pied, descendant les escalier, sifflotant d'un air joyeux: élèves à maltraiter en perspective! Il sortit dans le couloir principal et marcha l'air de rien, reprenant un visage souriant, simple qui en était presque aimable c'était ça qui était bizarre chez lui, voir dangereux. IL salua d'un mouvement de tête certains étudiant, encore trois heures et finis le boulot! Ca le désolait un peu, mais la cantine serait ouverte et il pourra manger à sa guise. Il souria à cette perspective.

Le surveillant releva les bras pour les passer derrière sa nuque, personne, non personne n'avait encore fait de connerie, il devait donc attendre, mais d'autre pensées se mêlèrent aux autres, depuis quelques temps il pensait à quelqu'un, il voyait partout cette tête bleu courir, mais depuis un certain temps il ne le voyait plus, l'évitait-il? Pourquoi? Il fronça des sourcils, en se demandant pourquoi il pensait à ça, lui. On l'avait prévenu que cet élève était un semeur de trouble, mais les peu de fois où il l'avait apperçu, il s'était bloqué. Ne sachant pas ce que c'était, il avait mit ça sur le compte du manque de force, il devenait à chaque fois qu'il croisait son regard un peu trop mélancolique, s'attendrissant presque, ses humeurs lui jouaient encore un tour, le prenant en traître sur ce qu'il ressentait, c'était horrible de ressentir ça, il était perdu sur ce genre d'impression. A chaque fois qu'il sentait sa présence tout près, son coeur se serrait, comme si on l'étouffait. Il n'avait pas mal, mais c'était désagréable surtout si on ne savait pas d'où ça venait.

Il secoua violemment la tête, grognant dans sa barbe, il devait arrêter de penser à lui, à cette frimousse attendrissante, il... et voilà il recommençait à se perdre. Il frappa du pied pour oublier. Il marcha un peu plus vite, complètement en colère contre lui même, il arriva quelque part, il se foutait royalement où, mais il vit une bande d'élève, il s'arrêta, en voyant cette fameuse tête bleu, ces cheveux qui avait l'air si doux aux doigts. Il entendit son nom, son nom... Hito, il se souvint que c'était son nom, il observa les élèves un long moment. Devant lui, l'élève qu'il avait vu que peu de fois, mais que déjà son esprit était fou: Nathanaël.

Hito croisa les bras, observant les élèves, le visage dur, penchant légèrement la tête de côté.

Il bougea un peu ses épaules pour les chauffer, l'ombre d'un sourire sur ses lèvres. Les étudiants ne répondirent pas à sa question, donc Hito en conclut qu'ils étaient en faute. Il soupira, secouant la tête d'exaspération, mais au fond de lui, il était dans une rage folle, personne n'avait le droit de blesser celui qui occupait ses pensées. Il sentit ses mains lui faire mal, il bougea les doigts par réfexe, un sourire sadique se formant sur ses lèvres, le regard devenant meurtrier.

Il ria un peu, puis plus fort, sentant une crampe atroce venir dans ses os, ses muscles, il grimaça un peu, laissant déployer hors de sa chaire de longue griffe, sa chaire se déchira lentement, laissant durer le supplice, il n'évait pas vraiment besoin de faire appel à son don, mais là c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Le surveillant allongea un peu plus ses griffes, tant pis pour la douleur, sa colère lui dictait de tuer, tuer pour quoi? Pour lui, piour celui qui le troublait. Il laissa tomber ses bras, s'abaissant un peu, sentant ses griffes toucher le sol, il en frissonnait d'avance. Ses griffes raclèrent le sol, il fixait les étudiants d'un regard bestial: adieu, adieu, adieu, adieu les mauvais garçons, adieu, adieu. Cette pensée lui fit plaisir.

Il déplaça légèrement son pied pour ensuite courir tout de suite après vers eux, un rire effroyable sortant de sa bouche.

Il bondit à moins de un mètres pour foncer sur eux, griffes en direction de leur torse, mais seul son genou les frappa au visage, ses griffes, elles, choppèrent de leur lame la chaire de certain d'entre eux, laissant la douleur les envahir. Il en tremblait de joie, il se redressa et planta encore et encore ses griffes, leur faisant payer ce qu'ils avaient fait. Hito n'était pas totalement fou, il s'amusait enfin. Quand tout cela fut terminé, il laissa les valides partir avec le corps de leurs amis, le surveillant leva sa griffe et les salua.

Hito tourna ensuite la tête vers le blessé, il s'acroupit et l'observa longuement, approchant sa main vers lui, mais s'arrêta, reculant. Il fronça des sourcils, il ne pouvait pas faire ça. Ses doigts n'étaient qu'à quelques centimètre de la peau de l'homme, mais il recula ne voulant pas faire une bêtise, il l'observant longuement, puis lui présenta sa main, il remarqua que ses griffes étaient encore sortit, il fit rentrer seulement celle-ci, en grimaçant de douleur, puis reprit son visage rieur et sadique.